vendredi 3 novembre 2017

La gestion bio des espaces verts

La loi va interdire l'utilisation des pesticides dans les espaces verts publics à partir de 2020. Zero phytho, la commune d'Aurignac n'a pas attendu cette obligation pour mettre en place de nouvelles méthodes de travail et des solutions alternatives propres à éviter l'intervention chimique. 
La municipalité a renoncé à l'emploi de produits phytosanitaires (herbicides, fongicides et insecticides) mais lutter contre les mauvaises herbes nécessite forcément d'autres mesures. Dans ce but, les services de la ville ont remanié tous les espaces fleuris en posant au préalable une bâche sur laquelle sera pratiquée un nouveau mode de fleurissement. Ces nouveaux massifs, que l'on peut voir à l'entrée de la commune ou place du foirail, sont composés de plantes xérophytes (adaptées au milieu sec). 
Jean Luc Duclos et Nicolas Fumery ont appris à jardiner différemment./Photo DDM
Des variétés vivaces comme les gaillardes, pourpiers, photinias ou autres gauras sont privilégiées. Ces plantes se veulent moins exigeantes en entretien et sont moins gourmandes en eau. Les jardiniers de la ville, Jean Luc Duclos, Nicolas Fumery et Georges Portes arrachent désormais les mauvaises herbes à quatre pattes mais ils s'organisent pour diminuer les espaces à désherber. Par exemple, ce printemps ils ont planté quelque mille bulbes pour végétaliser les bords de trottoirs de manière à affaiblir les mauvaises herbes. 
Cette démarche municipale cherche aussi à montrer l'exemple auprès de tous les utilisateurs qu'il faut convertir au «zero phyto»
 sources http://www.ladepeche.fr/article/2016/06/18/2367921-la-gestion-bio-des-espaces-verts.html

dimanche 29 octobre 2017

LE BELOUKHA : UN DÉSHERBANT REDOUTABLE, FRANÇAIS... ET 100% NATUREL !

Les pesticides polluent nos terres et ruinent notre santé. Pourtant, beaucoup s’accordent à dire que, faute d’alternatives efficaces, il serait impossible de s’en passer. C’est faux ! La preuve avec le Belhouka, un désherbant français, performant… et 100% naturel !
Installée en Gironde, Jade est une société « spécialisée dans la recherche et le développement de nouvelles solutions pour la nutrition et la protection des plantes. » Son produit phare ? Le Beloukha.
Conçu à base d’huile de colza en partenariat avec l’université de Shangaï, ce redoutable désherbant vous débarrasse des mauvaises herbes en un temps record tout en préservant les qualités de la terre, la santé de l’agriculteur et celle du consommateur ! Un véritable tour de force qui mérite bien une petite démonstration…
La vidéo ci-dessous a été tournée en 2013, dans un vignoble. En quelques secondes, il donne toute la mesure de la puissance du Beloukha. Regardez :


Deux à trois heures suffisent au Beloukha pour achever son travail, sans aucun préjudice ni pour l’homme, ni pour l’eau, ni pour le sol, ni pour l’air. Il se biodégrade en deux jours seulement et son effet persiste entre deux et trois semaines !
Déjà homologué pour la culture du raisin et des pommes de terre, le Beloukha devrait être commercialisé dès 2017 auprès des particuliers. Un sérieux concurrent au Roundup de Monsanto ? On l’espère ! 
source https://positivr.fr

lundi 15 mai 2017

Et si vos laitues poussaient mieux grâce à une intelligence artificielle ? article 01net



01net.com

L’agriculture n’est pas forcément le premier domaine auquel on pense quand on parle d’intelligence artificielle. Pourtant, une start-up américaine a prouvé l’intérêt de recourir à l’apprentissage machine pour améliorer la production… de salades.

dimanche 30 avril 2017

La base de données Floriscope est née !



Floriscope, lancé par Plante & Cité et l’Interprofession Val’hor, entend devenir un outil incontournable pour les professionnels du végétal et les paysagistes : cette base de données validée scientifiquement et accessible librement sur le web, va regrouper plus d’une centaine de milliers de références de végétaux.
Fruit d’un travail de longue haleine qui aura durée 6 années, la plateforme web Floriscope (anciennement le projet Végébase), met à disposition des professionnels de l’horticulture et des paysagistes, mais aussi des particuliers passionnés de jardin, une base de données, validée scientifiquement, répertoriant des milliers d’espèces et de variétés de plantes. Cette base de données en ligne a été présentée officiellement le 30 mars à Paris par l’association Plante et Cité, créateur de cette application, avec le soutien financier de l’interprofession Val’hor et du Conseil Régional des pays de la Loire. Une vingtaine de partenaires scientifiques et techniques, une trentaine de collections végétales et enfin une cinquantaine de professionnels de la production ont également contribué à son contenu.
floriscope-plantes
Ecran d’acceuil de Florsicope.
La plateforme devrait atteindre plus de 100 000 références de plantes (auxquelles s’ajoutent 58 000 noms synonymes), sachant qu’une grande partie est d’ores et déjà publiée. Cette base colossale se matérialise pour une interface conviviale et qui vise à offrir un usage fonctionnel pour les professionnels.La recherche repose sur un moteur intelligent, capable de tenir compte des approximations orthographiques de noms de plante (y compris des références en latins). Des filtres de recherche autorisent également à définir de nombreux critères, certains assez pointus : vitesse de croissance, période de floraison, hauteur maximale, acidité du sol, résistance au compactage, profil racinaire, couleur automnale, période de fructification, ramification… Une liste de plantes définies par ces filtres est ensuite proposée, chacune avec sa fiche d’identité. Pas moins de 5000 fiches et 15 000 photos sont déjà en ligne, et l’équipe du site intégrera de nouveaux éléments en continu.
Exemple de résultat de recherche avec, à gauche, la possibilité d'affiner son investigation avec des critères très précis.
Exemple de résultat de recherche avec, à gauche, la possibilité d’affiner son investigation avec des critères très précis.
Parmi les fonctions notables pour les professionnels :
  • la possibilité de mettre des plantes en « favoris » et de créer des listes de végétaux, dans le cadre d’un projet paysager par exemple
  • la possibilité de consulter des tableaux synthétiques des caractéristiques des plantes choisies
  • une fonction de géolocalisation avec une carte affichant en France les endroits où l’on peut observer et trouver la plante recherchée
  • la grande complémentarité et la mise en relation avec le site en ligne Végéstock (les 2 sites renvoient l’un vers l’autre) pour consulter les stocks de végétaux et les réserver auprès des producteurs
  • la mise en relation avec par un chat en direct avec les gestionnaires du site pour obtenir une aide ou signaler un complément d’information, une erreur, etc.
    Ces fonctions sont accessibles après avoir créé un compte personnel gratuit.
floriscope-lancement-planteetcite-valhor
Inauguration du site le 30 mars à Paris au soin des locaux de l’AMF (Association des Maires de France) à Paris en présence des grands représentant de la filière paysage et horticulture : Plante & Cité, Val’hor, Unep… (Crédit : VAL’HOR/S.Barthélémy)
L’ensemble de la filière professionnelle semble unanime pour décrire les avantages de cette plateforme : un gain de temps appréciable pour les paysagistes pour qui établir un plan de végétaux est habituellement long et couteux, un outil qui uniformise les connaissances, auparavant dispersées, pour toute la filière grâce à une nomenclature rigoureuse et homogène, scientifiquement approuvées pour décrire les plantes. Florsicope pourra aussi valoriser de nouveaux végétaux ou des collections gagnant à être mieux appréciés et enfin servir de support pédagogique pour les écoles du paysage et de l’horticulture.Bref, un outil qui ne demande qu’à être accaparé par l’ensemble des acteurs de la filière.
Accéder au site : http://www.floriscope.io/
source https://www.materiel-paysage.com/la-base-de-donnees-floriscope-est-nee/

vendredi 6 janvier 2017

une plante carnivore pour piéger les frelons asiatiques




C'est au laboratoire montpelliérain de Botanique et Modélisation d'Architecture des Plantes et des végétations (AMAP) qu'est née cette idée folle : utiliser les plantes carnivores pour lutter contre la propagation de la Vespa velutina, ou frelon asiatique.

Le frelon asiatique, responsable de la disparition de milliers d'abeilles

Recensé pour la première fois en France en 2004 dans le Lot-et-Garonne, cet insecte aux piqûres extrêmement douloureuses est responsable de la disparition de milliers d'abeilles. À ce jour, seule une dizaine de départements de l'est de l'hexagone est épargnée par le fléau.
En 2015, le jardin botanique du muséum de Nantes a reporté que la plante carnivore Sarracenia pouvait piéger jusqu'à 50 % de frelons asiatiques. « Elle sécrète probablement une odeur spécifique pour les attirer puis les emprisonne et les digère dans ses feuilles en forme d'urne », explique Laurence Gaume-Vial, chargée de recherches CNRS à l'AMAP, écologue et spécialiste des plantes canivores. « J'ai donc eu l'idée d'identifier cette substance odorante pour l'utiliser dans un piège artificiel biomimétique contre le frelon asiatique ».

Des expériences en cours

En réalité, la Sarracenia se nourrit également d'autres insectes comme les guêpes et les mouches. C'est pourquoi Laurence Gaume-Vial et son équipe cherchent à caractériser avec précision les composés volatils qui dans l'odeur attirent les frelons, et seulement les frelons. Depuis début 2016, trois dispositifs expérimentaux constitués de ruches et de quatre espèces différentes de Sarracenia sont installés à l'AMAP, dans la pépinière gersoise "Le jardin carnivore" et à la cité des insectes Micropolis dans l'Aveyron. 
« L'objectif est de savoir quelle espèce de Sarracenia attire le plus de frelons et en quelles proportions, en fonction de leur couleur et des substances qu'elles sécrètent. Une fois que nous saurons quelle combinaison odeur-couleur est la plus efficace, nous pourrons nous en inspirer pour développer un piège artificiel », éclaire la chercheuse. 

87 départements français touchés

Originaire de Chine, la Vespa velutina est arrivée en France par bateau, sans doute par l'intermédiaire d'une reine fécondée, cachée dans une poterie à bonzaï. Un des premier colis de ces poteries a été livré au printemps 2004 dans le Lot-et-Garonne et c'est là qu'est apparu le premier nid. Aujourd'hui, 87 départements français sont touchés, ainsi que le nord de l'Espagne et du Portugal.
« Nous avons été relativement malchanceux car si le premier frelon était arrivé en hiver, il serait tout simplement mort. Mais la reine a découvert la France au printemps, donc dans des conditions climatiques très favorables à sa reproduction », détaille Claire Villemant, chercheuse au Museum national d'histoire naturelle, spécialiste du frelon.
« En outre, plusieurs études scientifiques s'accordent à dire que le Sud-Ouest est particulièrement propice à la multiplication de cet insecte car on y trouve un climat similaire à sa région d'origine en Asie ».
Depuis l'arrivée du frelon asiatique en France, plusieurs équipes de chercheurs travaillent à un piégeage par phéromone mais sans aucun résultat concluant.




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